3.13.2006

bobard


















Quelles que soient les pratiques, le risque de contamination existe lors de rapports non protégés. Les rapports anaux sont des rapports très contaminants compte tenu de la fragilité des muqueuses anale et rectale.

Que l'on soit "actif" ou "passif", qu'il y ait éjaculation ou pas, le VIH peut se transmettre d'un partenaire à l'autre simplement du fait de micro lésions au niveau de la muqueuse. Effectuer quelques allers-retours sans préservatif (dipping) présente le même type de risque. Posted by Picasa

bidon

Se faire dépister permet de connaître son statut sérologique à un moment donné, trois mois avant la date du test. On nest donc sûr de son statut au moment d'un acte sexuel qu'à condition de n'avoir eu aucun comportement à risque (fellation ou pénétration non protégée) entre l'acte et les trois mois précédant son test de dépistage.

Dans une population où 13% des personnes portent le virus VIH, où les comportements à risque sont en recrudescence, et où la fellation non protégée reste massivement pratiquée, il est indispensable d'utiliser systématiquement un préservatif avec un partenaire occasionnel.

Il faut par ailleurs garder à l'esprit que le silence mutuel quant au statut sérologique ne constitue pas un aveu de séronégativité.

fatal error : avec une charge virale indétectable, on est moins contaminant

La charge virale est un indicateur de suivi de l'évolution de l'infection qui évolue dans le temps. L'évolution peut parfois être rapide. Une charge virale faible, voire indétectable, lors du dernier bilan ne signifie donc pas qu el'on peut avoir des rapports non protégés sans faire courir de risque à son partenaire.

De plus, la charge virale dans le sang mesurée lors des bilans n'est pas forcément liée à la charge virale dans le sperme. Il reste donc essentiel, quel que soit le résultat des ses bilans, de protéger ses partenaires.

Une contamination récente peut impliquer une montée rapide de la charge virale. Ce n'est donc pas parce que l'on est infecté depuis peu que l'on risque moins de contaminer ses partenaires.

3.11.2006

bullshit : sucer sans préservatif n'est pas risqué


Si la majorité des personnes atteintes ont été infectées lors de pénétrations anales non protégées, une partie d'entre elles ont pu l'être lors de fellations non protégées.

Le VIH étant présent dans le sperme et le liquide préséminal, il peut se transmettre lors de fellations, lorsqu'il existe des portes d'entrée pour le virus dans la bouche : gencives irritées (après le brossage des dents par exemple), présence de plaies buccales, soins dentaires récents ou inflammation de la gorge par exemple.

D'autres IST, comme la syphilis ou les infections à gonocoques, peuvent aussi se transmettre lors de fellations sans protection.

Traitement Post-Exposition


Le Traitement Post-Exposition permet de réduire les risques de contamination par le VIH, en cas de prise de risques (rapport anal non protégé, éjaculation dans la bouche, etc).

Rendez vous le plus vite possible (au mieux dans les quatre heures), et au plus tard dans les 48 heures, aux urgences de l'hôpital le plus proche. Si possible, venez accompagné de la personne avec qui vous avez eu le rapport sexuel à risque. Un médecin évalue avec vous le risque pris et l'intérêt de vous prescrire le traitement, au regard des recommandations officielles.

Le traitement associe deux ou trois antirétroviraux, et dure quatre semaines. Il peut provoquer des effets secondaires importants. Le TPE réduit le risque de contamination mais ne l'élimine pas complémentement. Le préservatif reste le seul moyen de se protéger efficacement du VIH.

En cas de rupture de préservatif, il est important que les partenaires fassent un point sur l'accident et qu'une personne qui se sait atteinte incite son partenaire à se rendre aux urgences afin de consulter un médecin.

3.08.2006

Les Infections Sexuellement Transmissibles (IST)

Après avoir plus que nettement diminué, sans pour autant avoir disparu, grâce à la prévention et aux modifications de nos comportements sexuels face au VIH, les IST renaissent de leurs cendres.

Depuis 1998, on assiste à une recrudescence de certaines d'entre elles (blennorragies et syphilis, notamment), ce qui singnifie un relâchement de nos attitudes préventives. On "oublie" de plus en plus souvent le préservatif.

Ces infections (on les appelle infections et non plus maladies car, pour certaines d'entre elles, il n'y a pas de symptôme) se transmettent toutes par voie sexuelle, essentiellement par la pénétration anale ou la fellation, pour l'un et l'autre des partenaires.

Toute IST multiplie par 100 le risque de transmission du VIH.



Hépatites

-
Hépatite A
Symptômes : apparition d'un "jaunisse": urines foncées, selles décolorées avec parfois des troubles digestifs.
incubation : quelques jours à 6 semaines.
Particularités : Maladie bénigne dans 99% des cas, guérison spontanée en 1 mois, pas de forme chronique. Traitement : Vaccin. pas de traitement.
- Hépatite B
Symptômes : fatigue, perte d'appétit, amaigrissement, troubles digestifs divers.
Dans 80% des cas, l'hépatite B passe inaperçu.
incubation : 4 à 28 semaines.
Particularités : Pour environ 10% des personnes infectées, l'hapatite B évolue vers une infection chronique qui peut se transformer en cirrhose et cancer du foie. L'hépatite B se transmet par voie sexuelle et sanguine mais aussi par le baiser profond (salive+trace de sang). Traitement : Vaccin. Traitement spécifique en cas d'hépatite B chronique active.

-
Hépatite C
Symptômes : passe le plus souvent inaperçue mais peut être décelée par un examen sanguin. Particularités : L'hépatite C se transmet essentiellement par voie sanguine et rarement par voie sexuelle (en cas de saignements ou de micro-plaies). Pour environ 80% des personnes infectées, l'hépatite C évolue vers une infection chronique qui peut se transformer en cirrhose puis en cancer du foie. Traitement : Traitement spécifique en cas d'hépatite C chronique active.
Syphilis
Symptômes : Petite lésion (chancre) non douloureuse sur le gland, la marge anale, le rectum, la bouche ou dans la gorge.
incubation : 2 à 3 semaines en moyenne.
Disparition spontanée de la lésion en 1 à 2 semaines mais passage du microbe dans le sang qui occasionne une maladie générale détectable par un examen sanguin.
Particularités : La syphilis secondaire se manifeste de 4 semaines à 2 mois après la survenue du chancre (s'il n'a pas été traité) par l'apparition de petites tâches roses sur le torse et sur les bras, non douloureuses et qui ne provoquent pas de démangeaisons. Traitements : antobiotiques spécifiques permettant une guérison complète et définitive sans récidive et sans séquelles, néanmoins, pas d'immunité (on peut être à nouveau contaminé).
Blennorragies

-
les urétrites
Symptômes : infections de l'urètre qui se traduisent par quelques gouttes de pus verdâtre ou blanchâtre au bout de la verge avec (ou sans) picotements en urinant, quelques jours, une semaine, rarement plus, après le contact sexuel. Les microbes responsables des urétrites sont :

- le gonocoque qui provoque la "chaude pisse"
- les chlamydiae (mini écoulement, goutte matinale translucide)
- les mycoplasmes, trichomas, etc.
Particularités : transmissibles même sans manifestation physique.
Traitements : antibiotiques appropriés.

- les blennoragies ano-rectales

Symptômes : infection de l'anus et du rectum avec fausses envies d'aller à la selle, démangeaisons anales, parfois glaires sur les selles, constipation et ganglions dans les aines.
incubation : 1 à 2 semaines.
Particularités : évolution lente.
Traitements : antibiotiques appropriés

Crêtes de coq (condylomes acuminés ou végétations vénériennes)

Symptômes : excroissances de peau blanc-rosé comparables à des petites verrues de quelques millimètres, non douloureuses, isolées ou groupées, localisées sur le pourtour du gland, la région anale ou à la commissure des lèvres.
incubation : 1 semaine à plusieurs mois.
Particularités : développement parfois très rapide, récidives fréquentes.
Traitement : traitement local par un spécialiste (dermatologue et/ou proctologue-chirurgien).

Herpès

Symptômes : petites vésicules groupées avec parfois plusieurs érosions, accompagnées d'un inflammation locale. Démangeaisons fréquentes localisées et ganglions.
localisations : lèvres, gland, prépuce ou anus.
incubation: quelques jours à quelques semaines
Particularités : forte contagion, cicatrisation spontanée en 1 à 2 semaines, récidives fréquentes.
Traitements : médicaments appropriés pour diminuer ou éviter les récidives.

Conseils pratiques

- le risque zéro dans la sexualité n'existe pas...pas plus que dans la vie en général.
- un doute? consultez un médecin.
- la moindre plaie (génitale, anale, buccale) favorise la transmission des microbes et des virus.
- une IST n'est pas due à une mauvaise hygiène mais à l'absence d'utilisation du préservatif.
- en cas d' IST prévenez votre/vos partenaires.
- aujourd'hui, la plupart des IST se guérissent parfaitement (sauf VIH/sida). Un diagnostic précoce est recommandé. Négligées, elles peuvent provoquer des complications difficile à traiter et entraîner des séquelles.
- pas de pommade, pas d'antibiotiques sans avis médical.
- si vous avez été exposé à un risque de contamination par le VIH, rendez vous au plus vite (dans les 48 heures) aux urgences d'un hôpital, dans un CDAG (consultation de dépistage anonyme et gratuit) ou chez un médecin. A cette occasion, vous pourrez également demanddé un dépistage des IST et de l'hépatite C.
- Si l'on a contracté une IST, il faut pratiquer un test de dépistage du VIH.



Pour réduire le risque de contracter une IST


Préservatif + gel à base d'eau en cas de pénétration anale ou vaginale
Préservatif en cas de fellation
carré de latex ou digues dentaires en cas de cunni/annulingus
gants de latex + lubrifiant en cas de fist et de pénétration vaginale




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